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Joseph, étudiant en médecine à Poitiers

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Joseph Toube est étudiant en quatrième année de médecine à l’université de Poitiers (Vienne). Pour Le Petit Reporteur, il revient sur son parcours.

Pour beaucoup, les études de médecine s’apparentent à un marathon où peu sortent vainqueurs. Avant la réforme, des milliers d’étudiants s’entassaient dans les amphithéâtres des universités de médecine et travaillaient jour et nuit pour préparer la PACES. Le film Première année, sorti en 2018, retraçait alors le parcours du combattant d’Antoine et de Benjamin pour décrocher le fameux sésame. Joseph Toube, quant à lui, est étudiant en quatrième année à Poitiers et il nous parle de ses études en médecine.

Joseph Toube
Joseph Toube se tient devant les portes de la faculté de médecine de Poitiers. Crédit photo : Joseph Toube.

« Jusqu’à l’an dernier, le concours de la PACES était organisé sur deux semestres au bout desquels un classement provisoire avait lieu. Par le jeu des coefficients nous avions un classement final qui conditionnait notre affectation dans les différentes filières de santé, sous réserve d’être dans le numerus clausus. »

Le PASS remplace la PACES, qu’est-ce que ça change concrètement ?

« Avec la réforme qui entre en vigueur cette année, le numerus clausus (trad. : nombre fermé) devient le numerus apertus (trad. : nombre ouvert). Ainsi la PACES (Première Année Commune aux Études de Santé) a laissé place au PASS (Parcours d’Accès Spécifique Santé). Si le concours se déroule toujours sur les deux semestres, les matières se répartissent désormais en deux catégories : celles axées sur la santé et celle axées sur des matières différentes (espagnol, droit, mathématiques, etc.). Cela permet ainsi aux étudiants qui échouent aux concours de ne pas se retrouver sans solution après une, voire deux années. »

Est-ce que la pression est toujours aussi forte après la première année ?

« Dès la deuxième année la tension baisse car il n’y a plus de concours. Chaque année est sanctionnée par des partiels en fin de semestre. C’est aussi à partir de ce moment-là que les étudiants font davantage connaissance. Certains en profitent également pour s’investir à l’université à travers différentes activités, comme le tutorat, le monitorat d’anatomie ou encore l’adhésion à une association. »

Comment se déroule l’externat ?

« À partir de la 4e année, l’externat débute. Il s’agit du moment où les étudiants partagent leur cursus entre les cours à l’université et les stages au CHU. C’est une étape charnière pour les étudiants en médecine, puisqu’ils vont suivre leurs aînés et passer ainsi de la théorie à la pratique. Les étudiants préparent également le concours aux épreuves classantes nationales ; elles déterminent la spécialité et la ville d’exercice. »

Qu’en est-il pour vous aujourd’hui ?

« J’ai 20 ans et j’ai passé ma PACES au cours de l’année 2017 – 2018 à Poitiers. Je suis actuellement en 4e année et je survis. Ce sont des études qui m’ont toujours intéressé depuis mon jeune âge et je suis assez épanoui. Plus tard, j’aimerais exercer dans le sud de la France en tant qu’interniste, oncologue ou néphrologue mais je n’en suis pas là et j’ai encore le temps de changer d’avis. »

Les études de médecine sont difficiles. Joseph Toube, étudiant en 4e année à l’Université de Poitiers, en est conscient mais il relativise. Il règne une bonne ambiance sur le campus et Poitiers est une ville agréable.

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