Aurore Ferrrand-Rousseau et Nicolas Gatelier sont les co-gérants de l’auto-école La Gibauderie à Poitiers (Vienne). Le Petit Reporteur est allé à leur rencontre pour qu’ils nous parlent du métier de moniteur auto-école.
L’auto-école La Gibauderie en quelques mots
Situé dans le quartier de La Gibauderie à Poitiers, l’auto-école La Gibauderie existe depuis 2012. Il y a cinq ans, Aurore Ferrand-Rousseau et Nicolas Gatelier ont repris la direction. L’équipe est composée de cinq moniteurs, d’une secrétaire et des deux gérants. Ensemble, ils contribuent à former les publics à la conduite auto et moto. « En termes d’équipement, nous avons cinq Clio, un Captur, une Mégane, une Zoé électrique, trois motos bridées, une moto débridée, deux 125, trois scooters, deux remorques et une piste privée », explique Nicolas Gatelier. « Pour la piste moto, il faut des dimensions particulières, c’est-à-dire 130 mètres de long sur 8 mètres de large. Cela permet aux candidats d’être dans les conditions de l’examen. »
Focus sur le métier de moniteur auto-école
« La formation de moniteur auto-école, c’est un titre professionnel », rappelle Aurore Ferrand-Rousseau. « Le titre professionnel se fait entre six et neuf mois. La première partie correspond à du monitorat classique, c’est-à-dire cours en véhicule et cours en salle. La second partie est une intervention de sécurité routière en extérieur. Par exemple, on va apprendre à des commerciaux à faire de l’éco-conduite. Cela permet de tester leur capacité à intervenir auprès d’un public différent de celui rencontré en auto-école. » Le titre professionnel ne se résume donc pas aux leçons de conduite. « Le métier est gratifiant car nous emmenons l’élève vers la réussite et c’est valorisant pour nous », ajoute la gérante. Quant à Nicolas Gatelier, il explique que « l’avantage, c’est que nous sommes seul avec l’élève. C’est nous qui ajustons les leçons. A contrario, nous sommes plus souvent sur la route et donc nous sommes davantage en danger ».
La formation à la conduite
« Aujourd’hui, nous prenons en charge la formation d’un élève de A à Z », précisent les gérants de l’auto-école La Gibauderie. « Lorsque l’élève vient, il nous remet les papiers demandés et nous procédons à l’enregistrement en préfecture. L’élève assiste ensuite à un stage de trois jours dispensé par un moniteur devant un public, durant les vacances scolaires. Les sessions comprennent une vingtaine de personnes maximum. À l’issue de ces trois jours, l’élève passe l’examen théorique. Puis vient la partie pratique qui se déroule sur vingt heures minimum. Celle-ci est suivie par l’examen, qui sanctionne l’obtention du permis ou pas. C’est nous qui nous occupons de la fabrication du permis. » À noter que la formation peut durer six mois ou plus, suivant les élèves mais les délais se sont allongés avec la pandémie.
Une touche écologique
L’auto-école avait besoin d’une deuxième boîte automatique. Dans le choix de la voiture, ils ont associé une image éthique. « Aujourd’hui on est en train de prendre le virage de l’électrique et de l’hybride, c’est pourquoi nous avons choisi la Zoé. » C’était un choix aussi bien écologique qu’économique en raison du prix des carburants en hausse ces derniers temps. « Quant aux élèves, ils sont fans ! »
Le Petit Reporteur remercie Aurore Ferrand-Rousseau et Nicolas Gatelier pour leurs disponibilités. Il est possible de suivre l’auto-école La Gibauderie à travers leur compte Instagram et retrouver leurs informations sur leur site web.
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