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Le laboratoire Move lutte contre le vieillissement par l’exercice

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Dans le cadre de la Fête de la Science, Le Petit Reporteur a pu visiter le laboratoire Move, l’une des quarante unités de recherche que compte l’université de Poitiers. Le laboratoire a pour objet d’étude l’usage de l’activité physique dans le maintien de l’autonomie des personnes qui vieillissent. Mais le laboratoire ne travaille pas que sur les personnes âgées.

« Move est un acronyme pour mobilité, vieillissement et exercice. » (Laurent Bosquet, directeur du laboratoire)

L'équipe du labo MOVE
Hela Jdidi, Maxence Tanneau, Coralie Arc, Laurent Bosquet, Corentin Faucher et Morgane Bourvellec composent l’équipe du laboratoire Move.

Présentation du laboratoire

« Le laboratoire Move s’intéresse au vieillissement comme processus. Nous pouvons donc nous intéresser à des personnes jeunes, comme âgées, voire très âgées qui souffrent ou non de maladies chroniques », précise Laurent Bosquet, en charge de la direction depuis janvier 2012. Le laboratoire compte des enseignants-chercheurs, des doctorants, des post-doctorants et des ingénieurs de recherche. Ils se spécifient en physiologie cardio-vasculaire et métabolique. Le parcours de l’oxygène est l’axe de recherche principal. Celui-ci a un rôle central dans l’activité musculaire et aussi dans l’activité des neurones. C’est pourquoi on parle ici de santé cérébro-vasculaire.

De la médaille au patient

C’est l’un des credo du laboratoire, qui développe chez des athlètes de haut, voire très haut niveau, des applications pour améliorer leur condition physique, pour gérer leur niveau de fatigue, pour les aider à être au pic de leur forme au moment où c’est important. Une fois ces applications développées avec eux, le laboratoire les transfert aux personnes vieillissantes, aux patients qui souffrent de maladies cardiaques, de maladies respiratoires, du cancer. Par exemple, les chercheurs ont expérimenté les exercices fractionnés sur des patients cardiaques et ont remarqué leurs bienfaits.

Coralie Arc, post-doctorante, travaille sur le sommeil des nageurs dans le cadre du programme DDay.
Coralie Arc, post-doctorante, travaille sur le sommeil des nageurs dans le cadre du programme DDay.
Maxence Tanneau, ingénieur, est le chargé de projet du programme DDay.
Maxence Tanneau, ingénieur, est le chargé de projet du programme DDay.

Le programme Dday

Le laboratoire Move a actuellement un projet avec l’équipe de France de natation, dans la perspective des Jeux Olympiques de Paris 2024. C’est le programme Dday« Nous développons des outils qui permettent d’évaluer leur niveau de fatigue et à partir de là nous élaborons des stratégies qui les aide à diminuer ce niveau de fatigue au moment des compétitions », explique Laurent Bosquet. Il en est de même pour les personnes souffrant d’un cancer : « les traitements souvent aggressifs les affaiblissent et pour leur permettre d’aller mieux, rien de mieux que l’activité physique ».

Le laboratoire comprend une chambre de cryostimulation, utilisée pour jouer sur la qualité et la quantité de sommeil, aussi bien pour les athlètes que pour des patients souffrant de maladies inflammatoires. Au niveau du CHU se trouve également une chambre d’hypoxie, qui permet de simuler une montée en altitude (jusqu’à 8 000 mètres) pour tester l’effet de l’appauvrissement en oxygène sur différentes fonctions.

D’ici les Jeux Olympiques de Paris 2024, le laboratoire Move, installé au bâtiment C6 de l’université de Poitiers, va aider les nageurs de l’équipe de France de natation à développer des stratégies pour diminuer leur fatigue et améliorer leur sommeil. Laurent Bosquet, avec à ses côtés Hela Jdidi, Maxence Tanneau, Coralie Arc, Corentin Faucher et Morgane Bourvellec ont de nombreux projets dans les starting blocks comme le programme « Women in motion« .

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