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La Caf, Babilou et la semaine nationale de la petite enfance

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Du 19 au 26 mars 2022, la Caf et la crèche interentreprise Babilou étaient réunies dans le cadre de la semaine nationale de la petite enfance, dont le thème cette année était (Re)trouvailles.

Les acteurs de la Petite enfance sont invités à participer à la semaine nationale. Depuis 2019, la Caf des Deux-Sèvres est partenaire de l’évènement et verse chaque année 4 500 € à l’association Agir pour la Petite Enfance. Cette opération permet de financer 100 boîtes pédagogiques envoyées aux établissements d’accueil du jeune enfant (EAJE), maison d’assistant(e)s maternel(le)s (MAM) et relais petite enfance (RPE). La crèche interentreprise Babilou à Niort fait partie des structures partenaires de l’évènement.

CAF - Babilou
Noémie Frot, Cécile Bonamy, Nathalie Seguin et Marion Grégoire sont accompagnées de deux enfants de la crèche interentreprise Babilou.

Le financement de boîtes pédagogiques

« L’idée est de proposer aux enfants et aux parents des activités autour d’un thème choisi chaque année par l’association Agir pour la Petite Enfance. Cette année le thème est (Re)trouvailles », explique Nathalie Seguin, conseillère experte parentalité à la Caf des Deux-Sèvres. D’une trentaine de structures, elles sont aujourd’hui quatre-vingt-seize à avoir rejoint le réseau, sous l’impulsion de la directrice de la Caf des Deux-Sèvres Cécile Bonamy, qui précise que « la subvention permet à certaines structures de bénéficier d’une boîte pédagogique gratuite ». C’est une rencontre de la petite enfance et de la culture. Pour Marion Grégoire, directrice de la crèche Babilou, « l’idée est que les parents puissent faire du lien avec la structure autour du développement des enfants ».

Un thème pour orienter les réflexions pédagogiques : (Re)trouvailles

Cette année, après deux ans de confinement, l’évènement se déroule en présentiel. Le thème (Re)trouvailles souligne une fois de plus la participation grandissante des structures de la petite enfance. « L’évènement est l’occasion de maintenir le lien avec les parents », souligne Cécile Bonamy. Pour Marion Grégoire, elle est consciente de « la chance que la structure a en ayant des boîtes pédagogiques financées par la Caf des Deux-Sèvres ».

Du mode de garde au développement de l’enfant

« Aujourd’hui la question du développement de l’enfant est remise au cœur des préoccupations des parents », précise Cécile Bonamy, « puisque la continuité entre le moment passé à la crèche et le moment à la maison est fondamentale ». De plus en plus, la crèche a un rôle à jouer dans l’épanouissement de l’enfant car il s’agit d’une première marche avant l’entrée à l’école. « Ici, on éveille les enfants, on les stimule, on leur fait expérimenter des choses, on permet le développement du langage. » Si le projet pédagogique existait auparavant, la place donnée aux parents ou encore la prise en compte du développement de l’enfant étaient moindres. Les avancées sur les neurosciences ont aussi accéléré le changement des mentalités. « On parle de politique publique aujourd’hui. »

Le développement de l’enfant, késako ?

« Si ici les enfants sont dans un univers collectif, ils ont malgré tout des besoins individuels, des rythmes différents suivant le travail des parents, etc. », explique Noémie Frot, directrice adjointe de la crèche et éducatrice. « Notre rôle est alors de respecter leur développement comme le sommeil, les soins et les repas, ainsi que les expériences que les enfants vont découvrir grâce aux professionnels. Il s’agit d’être moins dans des activités dirigées. » Cependant les professionnelles que sont Marion Grégoire et Noémie Frot ne sont pas dupes : le retour des parents est minime. « Du fait d’être une crèche interentreprise, il est compliqué de faire entrer les parents dans la crèche. Il ne faut pourtant pas négliger la participation des uns et des autres car c’est une petite victoire gagnée chaque jour. »

Lutter contre les inégalités

Pour Cécile Bonamy, si chaque enfant est différent et vient avec son bagage, « la crèche est un moyen de redonner les mêmes chances à peu près à tous », ce à quoi la Caf tient particulièrement à cœur. « Le soutien à l’accompagnement parental en est l’illustration parfaite, puisque les différents ateliers inscrits dans ce cadre créent une relation entre l’enfant, les parents et les professionnels« . Le fait de participer à ces ateliers leur donne l’envie de la reproduire chez eux. Cela concerne des thématiques autour du bien-être comme le chant ou encore le yoga. Autre exemple donné par Nathalie Seguin : « Le sommeil peut poser problème à des parents. À ce moment-là des professionnels peuvent organiser une conférence sur le sommeil et nous, la Caf, pouvons financer le coût de l’intervenant. C’est donc l’occasion de partager des expériences entre les parents et surtout l’occasion de créer du lien. » Les professionnels sont les médiateurs à travers une action ; ils permettent aux parents et aux enfants de faire une expérience positive et de passer du bon temps ensemble.

La crèche interentreprise Babilou à Niort accueille une soixantaine d’enfants répartis en trois groupes : un groupe de bébés et deux groupes de moyens-grands enfants de 7h30 à 19h du lundi au vendredi. Il était alors important de participer à l’évènement national. Organiser la semaine nationale de la petite enfance permet de réunir les parents et les professionnels de la structure. La Caf continue tout au long de l’année à travailler sur différentes thématiques comme le soutien à la parentalité, l’accès à la culture ou encore la présentation de ses métiers.

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