Les Compagnons de Neptune sont une association implantée à Bressuire (Deux-Sèvres) depuis 1985. Ils proposent chaque année, en début de saison, des baptêmes de plongée à la piscine municipale. L’occasion pour l’association de faire découvrir son activité et pour Maëva de tester la plongée.
« La plongée, c’est de la sophrologie. Tout se passe avec la ventilation. » (Juan Rodriguez, président des Compagnons de Neptune)
Les Compagnons de Neptune
« Beaucoup de gens qui habitent Bressuire ignorent l’existence du club », explique Juan Rodriguez. L’association existe pourtant depuis 1985. Lui-même a découvert l’activité par hasard et ne l’a plus quittée. À ce jour elle compte une soixantaine de membres. Tous les ans, après le forum des associations, ils organisent des baptêmes de plongée pour le public. Pour eux, c’est l’occasion de faire connaître l’activité du club et la plongée. Tous les deux ans le club organise également des sorties dans les eaux chaudes pour permettre aux membres de découvrir toute la biodiversité qui souffre du réchauffement climatique. L’idée est d’allier le ludique au pédagogique. Le club a la chance de pouvoir profiter de la piscine de Bressuire et d’une carrière à Cerizay pour s’entraîner en milieu aquatique. Il n’y a pas de prérequis nécessaire pour faire de la plongée, puisque le but est de s’immerger. Tout le monde peut donc en faire.
Baptême de plongée pour Maëva
Ce jour-là, Maëva, nouvellement arrivée à Bressuire est venue faire son premier baptême de plongée. Après un briefing avec Juan Rodriguez, elle a pu se mettre à l’eau et s’équiper pour une plongée d’une quinzaine de minutes. Petite précision, c’est de l’air qu’il y a dans les bouteilles et non de l’oxygène. Comme il le souligne, « même s’il y a des appréhensions, nous avons la patience pour faire sauter ces verrous comme l’aquaphobie, par exemple, afin que les personnes prennent plaisir ».
Le club a beaucoup de succès mais cette année, en raison de la crise sanitaire, il y avait peu de places pour les nouvelles inscriptions. Avec la pandémie, les personnes se sont moins investies dans les associations. Le club de plongée en a fait les frais, puisque certains membres, dont des moniteurs, ont arrêté leur activité. Autre bémol, avec les jeux olympiques à venir, la priorité est donnée aux clubs sportifs en lien avec les jeux, ce qui prive de subventions de nombreux clubs.