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Éloïse Georgeais, une heureuse diplômée de l’IAE

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Le samedi 27 novembre 2021 avait lieu la cérémonie de remise des diplômes pour les étudiants de Master. Éloïse Georgeais était l’une d’entre eux. Elle revient sur son parcours et sur l’évènement qui marque l’entrée dans la vie professionnelle.

« L’IAE reste un établissement à taille humaine. Il est certes peut-être difficile d’y rentrer (si je me souviens bien il y avait 30 places en Licence 3 CCA) mais derrière, l’accompagnement est de qualité. » (Éloïse Georgeais)

1) Éloïse Georgeais, pouvez-vous nous parler de votre parcours ?

« Je m’appelle Éloïse Georgeais et j’ai obtenu un bac scientifique en 2015 à Périgueux. À cette époque, j’étais dans l’optique de faire de courtes études. Je suis alors partie en DUT GEA à Bayonne. Durant ces deux années, j’ai acquis de nombreuses connaissances en lien avec l’entreprise. J’ai alors décidé de me concentrer sur le secteur de la comptabilité/finances. J’ai ainsi intégré la Licence/Master Comptabilité, Contrôle, Audit de l’IAE de Poitiers. Au cours de ma formation, j’ai eu l’occasion de faire un stage de 4 mois à l’étranger, à Malte dans le service financier d’une chaîne d’hôtel étoilée. Après être rentrée en France, j’ai suivi ma première année de Master. La formation comprend 3 mois de stage. Pour cela, je me suis tourné vers l’audit, un domaine qui m’intéressait davantage. Entre la première et la deuxième année, j’ai également choisi de faire une année de césure. Grâce aux connexions de l’IAE, je suis allée en Chine. À mon retour, l’année dernière, j’ai repris mon master en deuxième année. J’ai réalisé mon stage de fin d’études chez Groupe Y à Nantes. »

Éloïse Georgais
Éloïse Georgeais entourée de ses parents avant la cérémonie.

2) Pourquoi avoir choisi l’IAE et avec quelle spécialité ?

« Pour moi, l’IAE est dans la continuité du DUT : on retrouve un savant mélange entre théorie, exercices appliquées et surtout, le plus important selon moi, des stages d’application en entreprise. Les classes sont à taille humaine et les discussions sont vraiment très libres pour pouvoir progresser. Les profs sont pour la plupart enseignants chercheurs ou professionnels et ça rend la formation beaucoup plus concrète et intéressante. J’ai choisi de faire la Licence/Master CCA au sein de l’IAE de Poitiers tout d’abord parce que le diplôme en lui-même est classé 4ème de France. Je savais donc que je me dirigeais vers un diplôme reconnu et de qualité. J’ai aussi été très intéressée par les nombreux stages, comme celui qui s’effectue à l’étranger. C’était un choix d’avoir un pied dans le milieu international. Aussi allier les études et les stages pour obtenir des expériences professionnelles est HYPER important pour moi ! L’IAE a de nombreuses connexions avec des établissements dans de nombreux pays différents alors pour mes projets de césure et d’expansion, c’était un critère essentiel. »


3) Comment s’est passé le Master, surtout avec le Covid ? Comment étaient les cours ?

« Un petit point à noter en amont, c’est peut être une spécificité de mon diplôme CCA, mais au final il y a une vraie continuité entre la Licence et les deux années de Master. Toutes les notions s’imbriquent les unes aux autres et forment un ensemble uni. À la différence de beaucoup de monde, mon Master s’est donc réalisé sur trois années. Mon master 1 s’est principalement concentré sur la préparation de ma césure l’année suivante. J’ai pu suivre des cours de chinois pendant un semestre pour me préparer (un minimum) et j’ai été accompagnée par le bureau des relations internationales pour préparer au mieux le grand départ. Comme j’ai pu le dire plus tôt, j’ai réalisé un stage chez COGEP Poitiers durant 3 mois et ce dernier m’a permis de vraiment construire des bases solides dans les travaux d’audit et dans la bonne compréhension des sujets. J’ai donc accompli un de mes rêves et eu l’opportunité de faire une année de césure en Chine entre deux années de Master. Je suis partie à Chengdu dans la région du Sichuan, où j’ai passé 5 mois au sein de l’Université de SWUFE. Il s’agissait de la première année d’un tout nouveau partenariat que Jerôme Méric, directeur de l’IAE, a réussi à mettre en place. Ça a donc été une opportunité en or que j’ai su saisir. Je devais rester un an mais malheureusement, le Covid a fait son apparition et il a été préférable que j’écourte mon voyage. Malgré tout, j’en garde des souvenirs indélébiles et j’y retournerai ! En attendant la rentrée de septembre pour reprendre mon Master 2, j’ai réussi à décrocher un petit CDI en temps qu’hôtesse de caisse car il fallait bien passer le temps. Mon Master 2 s’est ensuite divisé en deux parties. Les cours étaient d’abord en présentiel et puis au moment du confinement, nous sommes passés en distanciel. Honnêtement, ça n’a pas toujours été évident. Tout le monde n’avait pas les mêmes facilités techniques à utiliser les outils numériques mais dans l’ensemble les profs ont vraiment su s’adapter aux situations. L’IAE a gardé les partiels en présentiel, ce que j’ai personnellement apprécié. Nous avons fait deux, voire trois examens en ligne et je n’ai pas aimé : les conditions sont vraiment particulières chez soi… Pour les travaux de groupe, nous avons réussi à nous organiser et bon gré mal gré, ça nous a appris à utiliser les outils qui nous sont utiles aujourd’hui en entreprise et en cabinet. Le milieu professionnel a su s’adapter rapidement, c’est un fait, et au final, les étudiants suivent l’évolution. Le plus dur, ç’a été de ne pas pouvoir sortir et de ne pas voir ses camarades de promo. Le mois de décembre a aussi été très difficile car nous n’avons jamais fêté la fin de partiel comme il se doit, puisque tout était fermé en raison du couvre-feu. Le dernier semestre, quant à lui, a été assez particulier et assez triste : la deuxième partie était mon stage et la rédaction de mon mémoire. Ca n’a pas toujours été facile mais nous avons été bien aidé pour atteindre le bout et enfin décrocher notre diplôme ! »


4) La cérémonie, comment vous l’avez appréhendée ?

« La cérémonie a permis finalement de mettre les choses à plat. C’est ce qu’il nous manquait en décembre dernier, je pense. Pour certains, c’est peut être juste aller chercher un bout de papier mais c’est bien plus car il s’agit de la consécration de 6 années d’études riches qui ont demandé beaucoup d’efforts et d’investissements. Cette cérémonie marque aussi le début de la « vie d’adulte » selon moi : j’ai à présent un travail avec un salaire et le soir, quand je rentre, je n’ai pas de devoir à faire. C’est tout bête mais c’est déjà pas mal ! Cette cérémonie, c’est aussi pour la famille. Mes parents étaient là et ils étaient si fiers ! C’est grâce à eux et à leur soutien, qu’il ait été financier, physique (j’ai pas mal déménagé, oups), moral ou bien émotionnel. Ils ont toujours été là et m’ont poussée à donner le meilleur de moi-même. Savoir qu’on a réussi, c’est l’apothéose pour eux ! Aussi, je pense que la remise des diplômes doit être vue dans son ensemble : la cérémonie, le cocktail et le gala. »


5) Quels sont vos projets futurs ? Diriez-vous que l’IAE est mieux que la fac ?

« Comme j’ai pu le dire plus haut, je suis aujourd’hui cadre chez EY un cabinet d’audit et de conseils à Nantes. C’est très formateur et je sais que j’ai encore tellement à apprendre ! J’ai bien l’intention de garder l’optique internationale qui a toujours quelque peu guidé mes chemins. J’ai également passé un examen en octobre (le DSCG – diplôme supérieur de comptabilité et gestion ) en vue de me lancer sur le DEC ( diplôme d’expert comptable). Je croise les doigts, la réponse est pour décembre. L’IAE a vraiment de nombreux avantages et, je crois néanmoins qu’elle n’est pas assez considérée par les étudiants. La structure est principalement à taille humaine et donc, par rapport à la fac, on ne se retrouve pas 500 dans un amphi pour essayer de suivre un cours ultra théorique. Les cours, comme j’ai pu le dire plus tôt, sont concrets, même si les maths financières restent des maths financières hein (aha). Les exercices appliquées se basent sur la réalité. Par exemple, je me souviens d’un cours de diagnostic financier où on a travaillé sur les publications d’Hermès ! Quant à l’aspect professionnel avec les stages, il est indéniable ! J’ai déjà vu plusieurs amis qui, après un bac +5 en fac, ont changé complètement de voie, parce qu’ils ne savaient pas quel job ils feraient ! À l’IAE, ils ont l’avantage d’imposer des stages tous les ans. Ça peut être assez stressant à trouver mais l’IAE de Poitiers travaille avec Career Center, une plateforme qui propose de nombreuses offres, dont certaines sont en partenariat exclusif avec l’IAE. On retrouve donc le côté réseau d’école de commerce sans passer par un emprunt de 50 000 euros ! L’IAE de Poitiers incite aussi ses étudiants à s’ouvrir à l’étranger et, sans grande objectivité, je suis vraiment d’accord sur l’importance de ce point. Ça nous offre de belles opportunités et ça nous permet de garder un esprit ouvert sur le monde. »

Le Petit Reporteur remercie Éloïse Georgeais pour ses réponses riches en enseignement.

Retrouvez l’article sur la cérémonie de remis des diplômes de l’IAE : ici.

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