Originaire de Tours, Clémence Daguier est une passionnée du volant. À 19 ans, elle a déjà une longue expérience dans la compétition de kart. Le Petit Reporteur l’a interviewée.
« Quelque chose avec un volant et deux pédales, ça m’a tout de suite bien plu et bien amusée. Petit à petit on a envie de plus de vitesse, plus de sensation et puis on achète un kart et puis on en fait tous les week-end. Naturellement la compétition vient après. » (Clémence Daguier)
« Je suis pilote de kart. La passion du kart m’est venue après plein d’autres sports. J’ai été championne régionale et départementale de Karaté en 2012, troisième à la coupe nationale de Paris en 2013. J’ai ensuite fait de l’équitation. J’ai été médaillée au championnat de France en 2016. Depuis dix ans, je me suis passionnée pour le karting, qui est actuellement le sport dans lequel je m’investis. Aujourd’hui, je cherche d’ailleurs des sponsors pour continuer à en faire. » Une simple session de karting dans un petit club avec son cousin a amené Clémence Daguier vers ce sport. Elle explique que le fait de commencer la compétition lui a permis d’apprendre, de se mesurer aux autres et de s’améliorer. « C’est comme ça que débute la passion. » Il y a deux mondes dans le karting. Du côté amateur, « la location de karting qui se fait sur les petites pistes se fait en kart 4 temps. C’est ouvert aux adultes et aux enfants. » Du côté compétition, « c’est des teams qui se déplacent sur les circuits. Ce sont des karts 2 temps. On atteint des vitesses de l’ordre du 120 km/h. » Le niveau est assez élevé en kart 2 temps. Ça reste un loisir et elle avoue que si la carrière ne débute pas vraiment, elle devra penser à son autre projet professionel. La part du hasard est grande. « Il faut être sur la bonne course, au bon moment, au bon endroit pour être repérée », avoue-t-elle. « À chaque course de belles rencontres et de nouvelles relations. »
Avec la pandémie, elle a néanmoins pu trouver des sponsors. Elle avoue que les réseaux sociaux y sont pour beaucoup. « Les entreprises ont eu besoin de relancer leur image après le Covid », explique Clémence Daguier. « En tant que sportif, c’est aussi notre rôle de valoriser l’image des marques. Ce n’est pas toujours du sponsoring financier. C’est du partenariat comme pour mon site web. Le bouche à oreille reste aussi une bonne communication. » Elle avoue ainsi n’avoir pas été plus impactée par la pandémie. C’est seulement au niveau des courses, puisqu’il y en a eu moins. La compétition se déroule de février à octobre. Les trois autres mois lui permettent de rechercher des sponsors pour la prochaine saison. Le budget impact fortement la participation aux courses. Les propositions sont aussi un facteur de participation à une course. Le championnat de France féminin en décembre 2021 lui a permis d’être conviée sur les 24h en kart 2 temps en juin 2022. « Ça dépend vraiment du programme de l’année et du budget que je vais pouvoir trouver. »
Il est possible de suivre Clémence Daguier sur Instagram et sur son site web.